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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/188

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Le Messager Évangélique.

monde, de la puissance de Satan, notre espérance, tout pour nous se rattache à lui, qui est l’expression de toute la plénitude de l’amour et de la faveur de Dieu envers nous. C’est en tant qu’uni à ce Chef, et que retenant le Chef, que tout le corps fourni et bien uni ensemble, croît d’un accroissement de Dieu (Coloss. II, 19 comp. avec I, 9 et suiv. ; II et III, 1-4). Sa mort nous a ras­semblés en un, et sa présence est la bénédiction de deux ou trois réunis en son nom. Retenons donc le Chef, réclamons-nous de lui, réunissons-nous en son nom et autour de lui avec tous ceux qui l’invoquent d’un cœur pur, car c’est en lui que nous croyons et pour lui que nous avons été baptisés, comme Israël l’avait été pour Moïse. S’attacher à un autre chef, quel qu’il soit, cher­cher un autre centre de rassemblement, se réunir au­tour d’un autre drapeau, ce n’est pas retenir le Chef, c’est se détourner de lui et ne pas lui rendre l’honneur qui lui est dû. « Chacun de vous dit : pour moi je suis de Paul, et moi d’Apollos, et moi de Céphas, et moi de Christ. Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » (1 Cor. X, 12, 13.) Lui est le Sauveur du corps, et l’Assemblée lui est soumise comme à son Seigneur. Ses soins fidèles ne nous feront pas défaut, car il chérit l’Assemblée et la nourrit : personne n’a jamais eu en haine sa propre chair (Éph. V, 22-32). Monté en haut, il a envoyé le Saint-Esprit pour être son vicaire sur la terre, et il a distribué les dons nécessaires au rassem­blement et à l’édification des saints, afin que nous crois­sions jusqu’à lui, « le Chef, duquel tout le corps bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournis­sement, produit l’accroissement du corps pour l’édifi-