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Fragments.

ment après, le Seigneur manifeste une grâce merveilleuse, car ayant détruit chez Pierre toute confiance en lui-même, Il lui témoigne de la confiance par ce qu’il a de plus précieux : « Pais mes brebis. »


Il peut être difficile et douloureux de se tenir à l’é­cart de la voie large qu’on peut appeler « l’unité latitudinaire. » Cette unité revêt en général une forme aimable, et est, en une certaine mesure, respectable au milieu du monde religieux ; elle ne met à l’épreuve la conscience de personne, et laisse le champ libre à la volonté de chacun. Quand il s’agit de se décider à son égard, elle nous exerce d’autant plus, qu’elle se lie souvent à un vrai désir de ce qui est bien, et est asso­ciée souvent à des natures aimables : il semblerait qu’on est bien rigide, étroit, sectaire, quand on refuse de marcher ainsi. Mais le chrétien, quand il a la lu­mière de Dieu, doit marcher clairement dans cette lu­mière. Dieu justifiera ses voies quand le temps sera venu. L’amour envers tous les saints est un devoir po­sitif : mais non pas de marcher dans leurs voies. Et celui qui n’assemble pas avec Christ, disperse. Il ne peut y avoir qu’une unité. — Et une confédération même en vue du bien, n’est pas cette unité, quoiqu’elle puisse en avoir la forme.

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À nos abonnés.

Nous voici au terme de la troisième année de la publication du Messager évangélique, et nous sentons le besoin de rendre grâce à Dieu, pour le secours dont il nous a assisté, et pour l’édification que ce petit journal a procurée au plus grand nombre de ceux qui l’ont lu. Nous le bénissons d’autant plus que, par sa grâce, Il nous a accordé la douce satisfaction d’atteindre, en