La volonté de Dieu.
Le caractère, sous lequel la volonté de Dieu nous est révélée dans ces quelques versets de l’épître aux Hébreux, est digne de toute notre attention, aussi bien que l’expression sous laquelle Dieu a formulé cette volonté.
Dans la loi aussi Dieu avait formulé sa volonté, mais dans la loi l’expression de la volonté de Dieu était limitée par l’étendue de la responsabilité de l’homme, car Dieu, alors, réclamait de l’homme né d’Adam ce que sa justice devait exiger de lui, si l’homme voulait avoir affaire avec Dieu et s’approcher de Lui sur le pied de sa responsabilité, par des œuvres de loi. En donnant la loi, Dieu était demeuré caché pour l’homme ; il avait parlé du milieu de l’obscurité et du feu, posant des barrières tout autour du Sinaï, afin que personne n’approchât, et si même une bête touchait la montagne, elle était lapidée. Moïse lui-même était tout tremblant et le peuple épouvanté disait : « Que Dieu ne parle plus