vons trouver notre position actuelle très-profitable quant à la discipline, à l’exercice et à l’éducation spirituelle ; mais nous n’en jouirons pleinement que dans l’avenir, lorsque la bonté de Dieu envers nous sera révélée aux anges.
Je vais essayer maintenant de vous montrer comment le Seigneur nous associe ainsi avec Lui-même. Voyez d’abord le passage du chap. XVII de Jean, où le Seigneur déclare positivement que les saints partagent sa gloire et l’amour du Père, passage admirable en ce qu’il découvre l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance : « Or je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. » Ces paroles se rapportent au temps actuel, ou du moins à ce qui devrait être actuellement ; le reste concerne l’avenir : « Et la gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un ; moi en eux et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Le Seigneur parle ici de la gloire que Dieu lui a donnée comme homme, car sa gloire comme être divin est éternelle ; puis il ne dit pas : « afin que le monde croie, » mais : « afin que le monde connaisse que tu m’as envoyé. » En parlant du temps actuel, le Seigneur emploie le mot croire, parce que les saints devraient être un, témoignant ainsi qu’il y a en l’Esprit de Dieu une puissance qui surmonte toutes les différences terrestres ; mais en parlant de l’avenir, le Sei-