Page:Le Monde dramatique, tome 6, 1838.djvu/14

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NOTRE CRITIQUE EN 1838.

L’on peut dire que dans aucune époque il n’y eut en France plus de journaux qu’aujourd’hui, et il n’y a pas de journal qui n’ait pour but l’analyse de ce qui se fait, qui ne soit, en un mot, une œuvre de critique. Mais le journalisme n’est de la situation morale de notre société ; il l’écoulé, dio, il la suit ; il ne guide pas, il n’enseigne point ; 3, voilà tout.

lie miroir, faut-il encore qu’il soit fidèle ; en tant I critique, il faut qu’elle ait une valeur et qu’elle vertu d’une idée quelconque, et par idée nous devons entendre quelque chose de social, qui touche au but commun.

Réduisons cette généralité à l’art du théâtre, n’envisageons que la question dramatique : c*est notre spécialité. Les jeux scéniques ont étè dans tous les temps un moyen de direction