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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/121

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vous de ce que vous êtes ainsi partie, et même, je suis sûre, très en peine ; mais lorsqu’elle saura que vous êtes ici, elle sera plus tranquille. Dites moi, sans rien me cacher, ce qui a donné occasion à cette petite équipée ? Je suis l’amie de votre tante, en conséquence la vôtre ; toutes tant que nous sommes ici, nous ferons tout ce qui dépendra de nous pour vous obliger ; parlez-moi avec confiance.

Le Cordelier.

Parce qu’un jeune officier venoit quelquefois chez nous, maman ne s’est-elle pas imaginée…

La Prieure.

Que c’étoit par rapport à vous ?

Le Cordelier.

Oui, Madame, et elle lui fit dire de ne pas revenir à la maison.

La Prieure.

Cela vous chagrina beaucoup ?

Le Cordelier.

Je ne puis vous trahir ma pensée, j’en fus très-affligée.