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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/129

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d’enfans ! Tu l’entends. Agathe, il te faut des morceaux friands, à ce qu’il paroît !

Agathe.

Prends-en ta part, et tandis que nous allons nous habiller, fais épreuve de ce qu’il sait faire.

Susanne.

Ma foi, c’est tout de bon ; mais j’ai peur, Agathe, que cela ne l’incommode : il a couché la nuit derniere avec toi, il paroit fort délicat, ainsi il faudroit le ménager.

Agathe.

Bon ! bon ! il faut que les jeunes travaillent : tiens, regarde comme il fait signe du derriere. Courage ! mon petit, nous ne voulons pas te troubler dans tes fonctions. Ils se meurent tous les deux. Dis donc le De profundis, au moins le Requiescant in pace.

Susanne.

Que le diable t’emporte ! petite polissonne, je ne sçais où tu puises tout ce que tu dis.

La Prieure.

Je te le ramene, Agathe.

Agathe.

Mais non pas comme tu l’as pris… Une