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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/23

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commencé à ***… oui, mon pere ;… auparavant… non… vous ne sentiez pas une certaine démangeaison dans cet endroit-là ?… Pardonnez-moi,… et vous ne vous touchiez pas ?… Je me contentois seulement de me frotter sur mon linge ;… ah ! êtes-vous bien-aise de la découverte que vous avez faite ? parlez hardiment ; je suis un bon enfant, ne craignez rien ; et il me prit la main : à vous dire franchement ce que je pense, répondis-je, je ne sçai comment je ferai pour me retenir : voulez-vous me promettre le secret, reprit-il, et je vous dirai des choses qui vous tranquilliseront, je lui promis, et il me parla ainsi : vous n’avez pas fait tant de mal que vous croyez, vous pouvez lorsque la nature fera sentir ses besoins, user du même remede ; cela vous fait donc beaucoup de plaisir, lorsque vous agitez cette partie là ?… oui, mon pere ; pour lors il me fixa avec beaucoup d’attention, passa la main sous sa mandrille, et je m’apperçus qu’il touchoit quelque chose ; c’est que ma petite conversation avoit mis en train l’instrument du révérend : il me prit le menton, m’embrassa ; j’étois trop contente de sa morale pour m’y refuser ; d’ailleurs, il étoit très-joli homme, encore jeune, n’ayant tout