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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/236

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avis d’une personne qui vous estime. Vous êtes dans l’expectative d’une fortune brillante ; celle sur qui vous jettez les yeux en est trop maltraitée, pour que monsieur votre pere puisse y consentir. Reprenez donc vos occupations, et le calme succédera bientôt à cet orage passager ; car je n’ai pas assez de présomption pour croire que de foibles charmes comme les miens, aient pu le rendre si violent.

J’ai l’honneur d’être,
Monsieur,
Votre très-humble et très obéissante
servante

Sylvie de ***.
Angélique.

Eh bien, cette lettre si désintéressée, quel effet produisit-elle ?

Sylvie.

Elle m’en attira le lendemain une seconde, avec son portrait.

Mademoiselle,

J’ai lu vingt fois la réponse dont vous m’avez honoré : que n’est-elle plus satisfaisante ! Je n’y vois rien qui puisse me faire espérer. L’avis que vous me donnez de me défaire de