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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/28

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P. Anselme.

Sans doute, l’auteur de la nature n’a créé l’homme et la femme de différend sexe, que pour cette fin.

Angélique.

Mais, outre le plaisir que l’on se procure, qu’en résulte-t-il de l’union de ces deux parties ?

P. Anselme.

Il en résulte ce que nous sommes l’un et l’autre.

Angélique.

Fort bien, voici donc le mystere de la fabrique humaine, et c’est sans doute cette humeur, que j’ai vu sortir de votre *** qui produit cet effet.

P. Anselme.

Oui, mais celle de la femme y contribue aussi, se mêlant toutes les deux, le fêtus avec le temps se forme, se fortifie, prend vie, et voici en gros à-peu-près ce mécanisme.

Angélique.

J’aimerois bien m’amuser avec un homme, mais non pas jusqu’à ce point, je ne voudrois pas faire d’enfans, j’ai entendu dire que cela faisoit trop mal.