Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/100

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menton et il le pelotait de la main, pour qu’il s’abaissât, le laissât jouir de la vue de celui d’Irène.

Il pouvait ainsi comparer, et découvrir dans chacun d’eux leur beauté spéciale.

Irène possédait les formes plus rondes, plus cerclées, plus élégantes, mais Olympe, si elle les avait plus massives, plus étendues, offrait une large surface blanche, coupée par une raie accentuée, où la ligne traçait une large voie à ses exploits. Le type aristocratique caractérisé par les fesses d’Irène, se mariait à merveille au type plébéien soigné que présentaient celles d’Olympe.

L’échauffement s’emparait des sens : l’esprit de chacun des trois jouteurs voltigea loin des préoccupations de ce monde, emporté dans les rêves réalisés de ces chairs bouleversées par la volupté.

On voulut un répit pour coordonner le plaisir dans une entente définitive. À grand regret, on suspendit les feuilles de roses et sur les genoux de Stani, s’assirent les deux femmes, Olympe maintenant un peu embarrassée.

Irène brusqua la situation. Se penchant sur elle, elle lui saisit les deux joues avec les mains