Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/114

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lignon qui n’insista pas davantage, se reculotta gravement et dit :

— Voyez, c’était la fin de l’histoire et, pour rire un brin, ça n’a pas d’importance. Nous restons amis, eh !

— Vous êtes un mauvais sujet, cousin ! Soyez plus raisonnable et on oubliera.

— On ne demande pas mieux.

Elle l’accompagna, comme les autres fois, jusqu’à la porte ; en traversant un couloir étroit et mal éclairé, il l’attrapa de nouveau, l’eut vite troussée, en la poussant contre le mur.

Elle n’osa bouger de peur que le service peu éloigné ne l’entendit ; elle donna des coups sur les mains qui lui tenaient les jupes relevées, et murmura :

— Cette fois-ci, nous nous brouillerons.

— Oh que non pas ! Il ne sera pas dit que ma queue, ayant été touchée par votre main, ne vous aura pas chatouillé… le nombril.

Elle n’opposa aucune résistance à cette lubie, immobile, prête à recouvrer la liberté de ses mouvements, à la moindre hésitation qu’il montrerait. La queue toucha le nombril, les poils : l’hésitation se produisit quand, descen-