Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/195

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Desbrouttiers, mais tout le monde n’est pas vertueux comme vous. Si vous habitiez Paris, vous sauriez que mon cas y est très fréquent : votre aîné Stanislas, en l’absence d’Irène, ne se gênait pas pour courir les cocottes, et même pour s’afficher avec une.

— Mon frère Stanislas faisait ce qui lui convenait et vous me permettrez de trouver déplacé ce que vous m’en dites, alors que vous sollicitez mon concours auprès de lui, pour qu’il sermonne Olympe. Je comprends la colère de ma sœur. Néanmoins elle est trop jeune pour rompre son union et je veux bien vous accompagner.

Sigismond prit la parole auprès de Stanislas et dit :

— Je déplore l’odieuse conduite d’Isidore, mais j’estime qu’Olympe a eu tort de quitter le domicile conjugal et je viens joindre mes efforts aux tiens pour la décider à y retourner. Je pense bien que tu partages ma manière de voir à ce sujet.

— En tous points, et je chapitrais dans ce sens Olympe.

— Ah ! je te remercie, mon cher Stanislas,