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de Mirette, annonçant l’insistance d’une personne exigeant d’être introduite.

Elle avait bien fermé sa porte rigoureusement, mais les journaux avaient annoncé sa réapparition à Paris ; toute la journée les visites s’étaient multipliées, Mirette fut impitoyable ; il fallait une impérieuse nécessité, pour qu’elle en appelât à sa décision.

Elle laissa Mohammed achever de jouir, puis se dressa, jeta un coup d’œil sur l’ensemble du tableau, permit aux coïts de se satisfaire, arracha les femmes, les emmena à la salle de bains, pria les hommes de se rendre dans les salons et, sa toilette faite, couverte d’une simple matinée, chaussée de mules, vint voir ce que voulait Mirette.

Elle se trouva en présence de Lucie des Étoiles qui, de retour de Versailles, avait trouvé sa carte et accourait.

— Toi, Lucie, s’écria-t-elle, je ne t’attendais pas.

— Ta porte était consignée. J’ai eu toutes les peines du monde à décider Mirette de te prévenir de mon arrivée.

Que faire ? Elle la fit entrer dans un de ses salons isolés et Lucie, étonnée, demanda :