Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/65

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— Tu veux, murmura-t-elle

— Oui.

— Dépucelle-la.

Annina n’avait plus sa raison : inconsciemment elle se laissa mener sur le lit, pour y recevoir dans ses bras son maître. Irène, sirène dominatrice, se plaça à quatre pattes sur le côté, tête bêche avec les deux jouteurs, prête à seconder son mari par le jeu de ses caresses et de ses manipulations.

Dans un rêve, Annina sentit la queue s’agiter et heurter le conin ; elle écarta les cuisses et s’abandonna, noyée dans une telle félicité qu’aucune souffrance n’altéra la jouissance. La queue raide et dure attaqua la virginité, Irène, léchant le cul de son mari, assista de près à cette féminité qui se créait.

Ah qu’elle eût voulu avoir la tête juste au-dessous, pour aider de ses manœuvres le travail de la queue.

Le pucelage fut rapidement enlevé et Stanislas éjacula plus vite qu’il ne l’aurait cru. Annina, les yeux pâmés, se demandait qui elle aimait le plus du maître et de la maîtresse. Celle-ci, dans un moment d’accalmie, l’embrassa avec tendresse et murmura à son oreille :