vantes toujours mes seins, mais tu as des
jambes comme peu de femmes en ont,
des cuisses qui sont tout un poème, et
je veux les baiser. » Alors l’amie, Lucie,
comme ils l’appellent, elle s’est soulevée
toutes les jupes. Ah, ma bonne mère qui
dormez, dans l’autre monde, si vous aviez
vu ce linge et ces jambes ! Héloïse s’est
fichue sur les genoux, et son petit museau,
si gentillet, est venu flairer les
poils, son amie lui a passé les jambes
autour du cou en disant : « Bécot, bécot
chéri, tu es le bien reçu. »
— Ah, tante, est-il possible que des femmes s’embrassent là !
— Viens-y voir, répondit Mélanie Gadaille soulevant ses jupes et exhibant une de ces mottes bonnes à fournir un manchon.
— Oh, oh, oh ! crièrent les deux garçons ravis, levant les mains au ciel.
— Taisez-vous, vous les muscadins, et toi, y viens-tu, Bettine ?
La jeune fille, rouge cramoisie, eut un mouvement d’épaules et répliqua :
— Je ne dis pas non, je ne dis pas non, mais faudrait que vous donniez