Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/138

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pointe des pieds, se coula contre le dos de Mélanie, lui flanqua la main au cul avant qu’elle ne fût revenue de son étonnement, et, la poussant à quatre pattes, dirigea avec une telle promptitude la queue entre les cuisses, qu’elle fila dare-dare droit au con, lequel n’eut qu’à se soumettre.

— Ah, petit bandit, petit polisson, ah, vaurien, tu as trouvé la fauvette ! Là, là, fourre-lui ton grain.

Le brave garçon n’avait pas besoin d’encouragement, il attaquait avec une vigueur décuplée par l’excitation, par la vue des fesses de Bettine qui, nonchalamment, se tenait troussée d’une main, tout en gardant l’œil sur la serrure, et semblait ne pas se douter de ce qui s’accomplissait au-dessous d’elle, malgré les coups de tête que sa tante lui appliquait dans les jambes, sous les soubresauts de Séverin.

— Oh, oh, murmura-t-elle, la roussotte s’allonge sur le divan, le ventre et les cuisses nus ! Qu’elle est belle, qu’elle est belle ! Oh, oh, le Monsieur est dans ses jambes, en chemise, et va lui enfon-