mour, sources inépuisables de volupté,
entreteneuses des forces masculines par
leur science et leurs ardeurs. La famille
Callacini se vantait de compter Messaline
parmi ses lointaines aïeules.
— Ma femme fit exception, s’écriait le prince, mes trois filles rattraperont la génération perdue, je m’étais mésallié en ne pas suivant la coutume ancestrale, ordonnant le croisement perpétuel du sang des Callacini et des Panderoni au moins dans les aînés.
Cette exclamation du père attestait la moralité de l’homme.
Quand Lucine eut dix ans, il ne la mit pas entre les mains d’une gouvernante, il la plaça pour son instruction sous la direction de l’abbé Rectal, jeune prêtre qui lui avait été recommandé par un de ses amis de Rome. Au premier coup d’œil qu’il jeta sur l’abbé, il se dit :
— Mes filles seront en bonnes mains, l’homme a un regard de chienne en chasse.
Successivement les trois filles montant en âge, furent les élèves de l’abbé Rectal, bien appointé, bien choyé, bien res-