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Page:Le Nismois - L’Hermaphrodite, tome 2, 1902.djvu/125

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VIII

L’abbesse dormit jusque vers les trois heures de l’après-midi, sans que nul ne la dérangeât. Se réveillant, ses regards tombèrent sur son jeune amant, plongé dans le sommeil, sommeil bien gagné après les exploits amoureux accomplis.

Se soulevant avec précaution sur un coude, pour ne pas le troubler dans son repos, elle le contempla dans sa nudité et dans son calme, l’admira, s’étonnant de ne pas l’avoir remarqué plus tôt.

L’avoir remarqué plus tôt ! Pensait-elle aux hommes quelques jours aupara-