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attraits et leur attirance séductrice.

Les femmes jeunes formaient la grande majorité des représentantes du sexe féminin : une quinzaine tout au plus accusaient la quarantaine, un peu franchie pour quelques-unes, aucune ne perdait de son charme voluptueux. Les visages, illuminés par la passion, éclairaient d’une beauté plus parfaite les corps aux proportions plus amples, et par cela même aux chairs plus appétissantes, plus absorbantes. Rien de disgracieux ne choquait dans des hanches plus accentuées, dans des gorges plus fournies. La gentille allure féline de la femme leur donnait au contraire une saveur de plus.

Tombée entre les jambes de Georgette, Marthe y laissa toute raison et se trouva, sans s’en rendre compte, dans la chambre de la sœur, en face de son lit, sur lequel dormaient les deux pupilles Ribourdin et Hilaire.

Georgette grimpa sur le lit, lui ouvrit les bras, et d’un tour de main, jeta à terre les deux garçons, avachis de l’excès dans lequel elle les entraîna.

— Ils n’ont pas cessé de gigoter sur