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merde, je ne veux que du sommeil, moi, ou je crache tout ce que j’ai dans le ventre.

— Soulard, lui dit Ribourdin, dors et ne chouine pas ; dirait-on pas qu’on l’a avalé ! Eh, la sœur, je bandouille, je te donnerai mieux que la seringue de cette garcette ! Je préfère ton con à son cul.

Marthe, que gênait son intervention, se tourna brusquement vers la ruelle où il restait debout, lui envoya un coup de pied en pleine poitrine et dit :

— Sale pourceau, roule à terre, mon cul n’est pas pour ton nez, et son con est pour me faire jouir !

— Attends que je t’apprenne à vivre, moucheronne, répliqua Ribourdin, furieux du coup de pied.

Il saisit la jambe de Marthe, l’attira et la fouetta vigoureusement, sans qu’elle pût se défendre.

Georgette, amusée, n’intervint pas.

Était-elle fixée sur le peu de possession dont elle jouirait avec Marthe ? Pensait-elle à une nouvelle escapade dans les salons ? Les bras sous la tête elle murmura :