péripéties de la fête, et constata que
Ribourdin avait un restant de virilité.
Elle éprouva un regret de ne pas se
l’être réservé, mais il était trop tard.
Les soubresauts s’accentuaient, Marthe
répondait aux secousses un peu courtes
et sèches de son amant, elle ne jouit
pas, elle prit néanmoins un vif plaisir à
la chose.
Des sonnettes retentirent, Georgette sauta à bas du lit, arracha Marthe, toute surprise, à l’étreinte de Ribourdin et dit :
— Vite, vite, lave-toi et suis-moi ; c’est le banquet qu’on annonce, le banquet qui termine la veillée de cette nuit, le banquet où l’on s’amusera encore davantage, viens, viens, le plaisir est maintenant à table, allons vite en profiter.
Comme une somnambule, Marthe répara le désordre de sa toilette, quitta la chambre avec Georgette qui y laissa les deux pupilles.
Les sonnettes s’agitaient toujours, et partout, des couples, même des groupes, regagnaient les salons et les galeries