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LA MAISON

l’amour maternel, qui vous dévore de peur. Ah ! ces petits, qu’ils n’appuient jamais leur front sur les vitres froides, les yeux brûlés de larmes…

Maintenant que je sais tout, il me semble, il faudrait l’écrire ; écrire tout puisque, pour moi, c’est une façon de servir Dieu. Le dégager du chaos des désordres humains. Le montrer. Si nos vies, si toutes les vies se réglaient sur ses lois, le monde ne serait-il pas bien meilleur ?

Ah ! méditer, à la campagne, dans une maison aux larges fenêtres à espagnolettes, qu’on ouvre à deux battants, pour recevoir tout le vent du jour matinal…

Et incliner ensuite son front lavé d’air pur au-dessus de la petite table où vous invite le papier encore blanc…

 FIN