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AUX PHLOX
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vêtements qu’on lui avait un jour essayés, une autre poupée que tout un cortège suivait, une poupée qui remuait et vagissait.

Alors, la vieille poupée comprit. Elle n’avait servi que de mannequin. Toutes les faveurs qu’elle avait reçues n’étaient que des apprêts pour ce nouveau-né. Qu’allait-elle devenir ? Retournerait-elle pour toujours dans le coffre noir ?

Saisie du seul espoir qui restait encore possible, elle se rendormit en se disant :

— Peut-être est-ce une petite fille, et demain elle sera ma nouvelle maman.