Aller au contenu

Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
106
LETTRE VII

contempler mes charmes d’adolescent mis en contact avec les verges et d’observer les effets que produirait sur moi leur puissance magique. J’imaginai, en outre, que bien que désireuse d’arriver à ses fins, elle ne savait comment s’y prendre, incertaine qu’elle était de la façon dont je me prêterais à ses projets. Peut-être aussi son expérience lui faisait-elle craindre que devenu plus hardi, je pourrais bien profiter de l’occasion pour pousser trop loin les choses.

Je pus me convaincre alors que ce n’était pas le hasard qui m’avait si longtemps tenu éloigné et que le seul moyen de vous revoir était de mécontenter Lady Lovesport et d’exciter sa colère. Le but que je me proposais était si important, que pour l’atteindre, je ne pouvais hésiter à satisfaire toutes ses fantaisies. Après avoir donné à l’affaire toute l’attention qu’elle méritait, je choisis ma ligne de conduite.

Après m’être arrêté à ce projet je trouvai moyen de l’exécuter sans retard.

Je commis de nouveau la faute qui m’avait valu d’être fustigé par elle et, selon mon attente, elle me dit que rien qu’une vigoureuse flagellation n’était capable d’expier mon forfait.

Nous étions seuls, et je lui repartis immédiatement : „Ma chère Lady Lovesport, si cela peut vous être tant soit peu agréable de me donner le fouet, ne vous gênez pas, je vous prie, je suis tout prêt à vous satisfaire, que je mérite ou non ce châtiment.”