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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/147

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LETTRE VII

dont elles caressèrent toutes les parties, sauf la plus importante, qu’elle prit soin de ne pas toucher quoiqu’elle semblât jouir de l’ardeur avec laquelle je la pressais contre son corps ravissant. Elle dut sentir les furieuses pulsations de l’arme qui vibrait et battait la chair veloutée voisine de l’entrée du temple glorieux, but de ses ardents désirs. Enfin je ne pus me défendre d’opérer une diversion en sa faveur. Je pris la blanche main que je guidai avec ménagement dans la direction voulue, et je la posai sur la brûlante braguette[1]. Puis pesant sur ses doigts, je les forçai, par une douce pression, à se refermer sur elle. Lady Lovesport ne fit aucune résistance, ce qui me ravit. Au contraire, après l’avoir retenue quelque temps, elle y fit des attouchements qui me causèrent une volupté extrême. Puis lâchant le pilier, elle se mit à jouer avec tous ses accessoires.

Il me serait impossible de décrire les sensations voluptueuses que me causèrent ses douces caresses, et mes désirs devinrent tels que je crus ne pouvoir plus les contenir. À chaque instant, je m’attendais à répondre à ses attouchements lascifs par la brusque irruption de l’essence du bonheur, mais elle s’interrompit tout à coup et retenant l’arme d’amour d’une main, de l’autre elle repoussa doucement mon visage de ses lèvres charmantes, de façon à pouvoir me regarder dans les yeux. Puis prenant la parole, elle me dit : „Oh, petit coquin que

  1. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot object (objet, chose) dans l’édition anglaise.