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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/15

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VII

distraction ; les filles étaient hissées sur le dos des laquais, et les laquais à leur tour sur le dos des filles[1]…”

Des faits analogues sont rapportés par Brantôme. Il raconte entre autres dans les Vies des Dames galantes „qu’il a ouï parler d’une grande dame, qui ne se contenant de lascivité naturelle, car elle était grande putain et étant mariée et veuve, aussi était-elle très belle ; pour se provoquer et exciter davantage, elle faisait dépouiller ses dames et filles, je dis les plus belles, et se délectait fort à les voir, et puis elle les battait du plat de la main sur les fesses avec de grandes claquades ; et les filles qui avaient délinqué en quelque chose, avec de bonnes verges ; et alors son contentement était de les voir remuer et faire des torsions de leurs corps et fesses, lesquels selon les coups qu’elles recevaient, en montraient de bien étranges et bien plaisants. Autres fois, sans les dépouiller, les faisait trousser la robe, car elles ne portaient point de caleçons, et les claquetait et fouettait sur les fesses, selon le sujet qu’elles lui donnaient, ou pour les faire rire ou pleurer…

Mais une des manifestations les plus extraordinaires des folies humaines est celle qui parut en 1260 sous le nom de Flagellants.

  1. Hector France. (La Pudique Albion)