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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/152

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LETTRE VII

leur réalisation fût encore reculée, la certitude d’atteindre notre but me faisait prendre mon mal en patience. Vous pouvez imaginer ma reconnaissance envers Lady Lovesport et mon empressement à la lui témoigner. Je pensai, d’après ses dernières paroles, qu’elle voulait me donner à entendre que, dans notre situation actuelle, je pourrais mieux lui prouver ma gratitude par des actions que par des paroles, devoir bien doux pour moi, et comme je me doutai, en la voyant folâtrer avec le symbole de ma virilité, qu’elle en éprouverait un contentement égal au mien, je me hasardai à la prier de me laisser agir, et de vouloir bien m’initier aux véritables mystères de l’amour.

Loin de s’irriter de ma hardiesse, elle me répondit qu’elle ne voudrait pour rien au monde contraindre, en quoi que ce soit, mes inclinations, mais que, cependant, puisque je le désirais, elle ne pouvait résister aux sollicitations, si éloquentes du petit objet qu’elle caressait. Au reste, ajouta-t-elle, comme je ne puis songer à vous interdire la possession de toute autre femme, aussi bien que celle d’Émilie, je veux, du moins, bénéficier de vos premiers débuts dans le tournoi de l’amour.

Je ne lui répondis qu’en la pressant amoureusement entre mes bras ; puis, la couchant sur son dos, je me mis sur elle. Je n’éprouvai aucune difficulté à lui ouvrir les cuisses entre lesquelles je me plaçai, mais arrivé à ce point