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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/40

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LETTRE II

Parfaitement sûre comme je l’étais que ma tante allait administrer une correction à la jeune personne, je ne pus m’empêcher d’établir une coïncidence entre cette exécution et l’arrivée de M. Everard. Je fus prise aussitôt d’un vif désir de m’assurer de l’exactitude de ma conjecture et cette idée prit un tel empire sur mon esprit que je résolus d’assister à la punition de Maria. Je connaissais un passage détourné conduisant à un cabinet d’où je savais pouvoir observer tous les faits et gestes de ma tante dans son appartement, aussi, comme tu peux le penser, je laissai là mon ouvrage, et je me glissai à mon poste d’observation. Je n’arrivai pas une minute trop tôt, car Lady Lovesport avait déjà ôté à la tremblante Maria tous ses vêtements, à l’exception de sa chemise et je pus m’assurer que ses tétons étaient assez développés pour gonfler sa poitrine et offrir au regard les rondeurs les plus séduisantes. Lorsqu’elle l’eut déshabillée, ma tante lui fit placer les bras derrière le dos et les lui attacha avec un mouchoir. Elle en prit ensuite un autre avec lequel elle lui banda soigneusement les yeux de manière à l’empêcher entièrement de voir autour d’elle.

Dans cet état, elle la conduisit auprès d’un canapé qui, par bonheur se voyait parfaitement depuis ma cachette, et la fit coucher dessus ; en même temps, elle lui leva sa chemise sur les reins de manière à lui découvrir