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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/42

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LETTRE II

parut s’exciter à ce spectacle et s’échauffant à la besogne, se mit à manier la verge avec plus de sévérité et de vigueur.

En sentant ainsi redoubler la correction, Maria donna bientôt des symptômes manifestes de l’intensité de ses sensations ; elle se tournait de tous côtés, se démenait et agitait le corps dans toute sorte de contorsions étranges, tantôt se mettant sur les genoux, ce qui lui faisait lever les fesses et nous découvrait son ventre, tantôt se tournant de mon côté pour chercher à éviter les coups. Elle me présentait alors tout le devant de sa personne sans excepter l’aimable lieu qui caractérise notre sexe et qui laissait apercevoir deux lèvres délicieuses s’ouvrant et se fermant tour à tour, suivant les contorsions de Maria et les mouvements incessants de son corps.

Dans cette situation, ma tante était sûre de pouvoir la faire retourner dans l’autre sens par une fustigation énergique, mais lorsqu’elle se trouvait du côté de M. Everard, de manière à offrir à ses regards le même délicieux spectacle, Lady Lovesport cessait de fouetter ou du moins le faisait assez doucement pour engager la patiente à rester quelque temps dans cette attitude.

Pendant l’opération, la robe de ma tante s’étant ouverte sur le devant, je découvris qu’elle n’avait par-dessous qu’une fine chemise, et son vêtement étant venu à glisser sur ses