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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/60

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LETTRE III

en arrière et frottait son ventre contre les coussins sur lesquels il était étendu, pendant que son corps s’agitait convulsivement sous l’effet du vigoureux stimulant produit par l’atteinte des verges piquantes dont ma tante continuait à le fustiger. En même temps, son dos et ses jambes, depuis les reins jusqu’aux genoux, offraient les teintes du plus bel incarnat et bien que Lady Lovesport eût pris soin de ménager ses coups de manière à ne pas entamer la peau, il était bien évident, d’après les symptômes de malaise que donnait Henri, que toute cette partie se trouvait dans un état de grande sensibilité et d’irritation.

Pendant la dernière partie de l’opération, j’avais remarqué chez M. Everard une vive agitation ; il se démenait autour de Lady Lovesport, lui relevait sa chemise, lui maniait les cuisses et les fesses, en un mot se livrait sur elle à toutes les polissonneries que nous avions si souvent faites ensemble, Henri et moi. Plus d’une fois, il avait paru vouloir lui indiquer par signes qu’il désirait la voir cesser ; à la fin elle consentit à sa requête et M. Everard rentra dans la chambre à coucher,

Lady Lovesport reprit aussitôt ses vêtements, puis elle enleva le bandeau d’Henri et lui détacha les mains, en lui disant que la correction qu’il venait de recevoir serait, elle l’espérait, une bonne leçon pour lui et lui apprendrait à se mieux conduire désormais.