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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/93

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LETTRE IV

elle effectuée, que la flagellation cessa aussi brusquement qu’elle avait commencé. Henri, convaincu que toute la partie pénible de l’opération était terminée, suspendit un moment ses vigoureux efforts et tourna la tête pour savoir qui avait pu, d’une façon si inattendue et si étrange, lui être d’un si puissant auxiliaire dans le couronnement de l’œuvre où avaient tendu tous ses efforts, et à laquelle il avait failli renoncer, au moment même où il touchait à la victoire.

La cessation de ses coups furibonds, jointe au soulagement amené par la rupture complète des obstacles qui, jusqu’ici, avaient retardé sa marche, me laissa un sentiment de bien-être tel que, bien qu’éprouvant encore un reste de la sensation de plénitude douloureuse dont j’ai parlé déjà et due à l’écartement des parties violemment dilatées, il ne me resta plus de ma souffrance première qu’une légère cuisson intérieure, laquelle se convertit bientôt en une brûlante et titillante démangeaison qui réclamait un soulagement immédiat.

N’étant plus maintenant occupée seulement de mes propres désagréments, je me hasardai à jeter mes regards autour de moi et je vis un spectacle qui me remplit de confusion et de trouble. D’un côté, se trouvait Lady Lovesport debout à côté du lit, une verge de bouleau à la main, ses ravissants tétons s’échappant dans toute leur splendeur de la chemise