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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/95

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LETTRE IV

qu’aux réduits les plus secrets, avec une animation et une furie telles que je sentis les mêmes ardeurs se communiquer à mon être tout entier. En dépit de la confusion et de la honte dont j’étais remplie, je ne pus m’empêcher de riposter par des mouvements semblables, aux délicieux coups de son arme, et je cherchai à mesurer sur les siens le remuement de mes fesses de façon à recevoir et à rendre au moment opportun les attaques incessantes et vigoureuses de mon cher Henri. J’entendais toujours les coups de verge résonner sur son postérieur sans défense ; mais ils ne lui étaient évidemment appliqués que dans un but de plaisanterie et non comme châtiment. Les rires des deux folâtres spectateurs, qui tout à l’heure encore se divertissaient de la même agréable façon, me montrèrent que nous n’avions rien à craindre de leur part.

Comme je sentais que l’excitation et l’irritation produites par les assauts répétés du vaillant héros qui exerçait ses ravages à l’intérieur de la place, me conduisaient a cet heureux état qui annonce la prompte arrivée de la crise bénie, je saisis et serrai mon cher Henri entre mes bras, me collant à lui et faisant tous mes efforts pour ajouter à nos mutuelles sensations de jouissance. Il ne tarda pas à me payer de retour, et j’acquis bientôt la certitude qu’il était, aussi bien que moi, prêt à participer à la délicieuse consommation de nos labeurs.