Page:Le Parnasse contemporain, III.djvu/284

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Et que vous êtes très-jolies
Dans vos fines mélancolies
Et vos caprices de gaîté.

C’est quand Avril verdit les branches
Que vous nous donnez, les dimanches,
A pleins rayons votre soleil,
L’ombre qui tombe de vos chênes,
Et tout près des sources prochaines,
Une heure d’aise et de sommeil.

Vos clairières et vos futaies,
Les ronces mêmes de vos haies,
Tous vos sentiers, je les connais.
Car rien de vous ne m’est farouche,
Et j’ai baisé plus d’une bouche
Dans les fleurs d’or de vos genêts.

Blondes collines apparues
Vers la banlieue, en haut des rues,
Clamart ou bien Montmonrency,
Votre grâce est partout la même,
Mais entre toutes je vous aime,
O montagnes en raccourci !