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Chronique locale.

Épinal, 1er janvier 1850. — Les officiers, sous-officiers et gardes de l’ex-garde nationale d’Épinal se sont rendus aujourd’hui en grand nombre chez le commandant Guilgot, pour le complimenter à l’occasion du premier de l’an. Cette visite qui a duré toute la matinée, et dans laquelle le républicanisme ardent de notre milice s’est à plusieurs reprises hautement manifesté, prouvera une fois de plus au préfet Dépercy, l’heureux résultat obtenu par la dissolution de la garde nationale d’Épinal.


Le préfet Dépercy a reçu aussi et dans le même moment les différentes administrations. On nous rapporte que pendant cette visite, il s’est à une de ces scènes d’épileptique, dont il a seul l’art et le secret. Cette fois, le Peuple Vosgien lui a servi de thème. Nous ne reproduirons pas les expressions de M. Dépercy à notre égard, il est des propos que nous ne relevons pas ; ils tombent à nos pieds. Mais puisque M. Dépercy se prétend calomnié, alors que nous écrivons qu’il était un ardent républicain après 1830, qu’il appartenait à la société secrète des Droits de l’homme, dont il était président de la section d’Arbois, et qu’il conspirait. Nous reproduirons sans commentaires, l’extrait suivant, que nous avons sous les yeux. Nous citons des pièces officielles, le public appréciera.