Page:Le Play, L’Organisation De La Famille, 1884.djvu/354

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une fenêtre et par la porte d’entrée ; les murs en sont blanchis à la chaux, tous les ans, au moment de la fête publique. Dans la seconde place ou fournil se voient une cheminée, le lit des enfants (avant le mariage de leurs sœurs, les garçons couchaient dans l’écurie), un four, un évier, une table, un pétrin et toute la batterie de cuisine ; c’est dans cette pièce que se préparent et se prennent les repas. Elle communique avec la première et est éclairée sur la cour par une fenêtre et par une porte. Ces deux places ne sont pas carrelées le plancher est formé de terre crayeuse fortement battue. Une porte conduit de la première pièce dans l’écurie, qui sert aussi d’atelier. De l’écurie on va dans la grange, qui a deux sorties, l’une sur la rue, l’autre sur la cour. Il n’y a point de cave dans la maison.

Derrière ces bâtiments se trouve une petite cour qui renferme le poulailler, la loge des porcs et celle des lapins. Une mauvaise haie de bois sec la sépare du jardin. Ce jardin n’est qu’une étroite bande de terrain, resserrée entre les murs des habitations voisines ; il ne renferme aucun arbre fruitier, et, comme il ne peut suffire à la consommation de la famille, J*** N*** a entouré de haies vives une petite pièce de terre située non loin du village, et il l’a convertie en jardin potager.

La maison et ses dépendances sont entretenues