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« On peut voir par ce qui se passe combien il est indispensable d’affirmer les grands principes du christianisme, qui nous enseignent la vertu pour bien vivre, et l’immortalité pour bien mourir. » (Discours du 1er janvier 1869, en réponse aux vœux exprimés par Mgr de Paris.)

DOCUMENT N

AVÈNEMENT D’UNE LITTÉRATURE IMPARTIALE POUR L’ANCIEN RÉGIME EN DÉCADENCE, COMME POUR L’ÈRE ACTUELLE DE RÉVOLUTION.

Pendant longtemps il n’y a point eu de milieu entre l’éloge ou le blâme du régime social issu de la révolution de 1789. Un des meilleurs symptômes d’une prochaine réforme est l’avènement d’une école littéraire, qui juge sans parti pris l’ancien et le nouveau régime. Les deux passages suivants, empruntés à deux écrivains éminents, peu sympathiques à l’ancien régime, donnent une idée de cette évolution féconde de notre littérature.

1. Critique de l’ère actuelle de révolution, par M. E. Renan.

« J’ai cherché à montrer ce qu’a de superficiel et d’insuffisant la constitution sociale sortie de la révolution, les dangers auxquels elle expose la France, les malheurs qu’il est permis de craindre, la nécessité qu’il y a d’élargir l’esprit français, de lui ouvrir de nouveaux horizons, de le soustraire à des erreurs invétérées. Toujours grande, sublime parfois, la révolution est une expérience infiniment honorable pour le peuple qui osa la tenter ; mais c’est une expé-