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bres des Unions et de la Société d’économie sociale[1]. Chacune de ces sessions comprend des séances générales, des réunions de travail et de discussion, des visites sociales à des établissements industriels, des exploitations agricoles et des œuvres d’assistance. En outre, une réunion spéciale est réservée aux correspondants et aux délégués des Unions locales.

Pour être admis dans les Unions de la Paix sociale, il faut être présenté par un membre, ou adresser directement au secrétaire général une demande d’admission. Cette adhésion aux doctrines des Unions implique l’obligation morale de concourir à leur développement, par la propagande des idées et le recrutement des adhérents. Tous les membres ont donc le devoir : 1° de lire quelques-uns des livres de Le Play, dont rien ne peut remplacer l’étude ; 2° de propager autour d’eux la connaissance de ces mêmes livres et de la revue la Réforme sociale ; 3° de gagner ainsi aux Unions de la Paix sociale de nouveaux membres qui deviendront à leur tour de zélés auxiliaires. Les noms des membres nouvellement admis seront publiés dans la Réforme sociale.

Les Unions se composent de membres associés et de membres titulaires. Les uns et les autres payent une cotisation annuelle de 15 francs (de janvier à décembre) qui leur donne droit à recevoir la Réforme sociale. Mais les membres titulaires concourent plus intimement aux travaux qui servent de base à la doctrine des Unions. Ils payent, outre la cotisation annuelle, un droit d’entrée de 5 francs au minimum au

  1. Les compagnies de chemins de fer accordent la faveur des billets à demi tarif aux membres qui prennent part à ces congrès.