Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 97 —


qui est venu avec la dame de tout à l’heure, il apporte cette lettre pour vous.

— Y a-t-il une réponse ?

— Pas à lui, car il a recommandé qu’on vous la donne seulement quand vous seriez seule.

— Vous savez que ces recommandations-là sont inutiles, Mme Léonie, et que je n’ai rien de caché pour M. Christian.

— C’est bien, mademoiselle, en tous cas, voilà la lettre.

Violette la prit, Léonie sortit et je reparus sur le seuil de la chambre.

— Eh bien ! lui dis-je, tu vois qu’elle n’a pas attendu à demain pour t’écrire.

— Tu es prophète, dit Violette en brandissant la lettre.

Elle vint s’asseoir sur mes genoux. Nous décachetâmes la missive de la comtesse et la lûmes.


Le Roman de Violette, Bandeau de fin de chapitre
Le Roman de Violette, Bandeau de fin de chapitre

7