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pénétrer les yeux à travers les habits
d’homme de la comtesse, elle demanda
d’une voix alanguie :
— Où sont les bouquets ?
— Madame sait bien, que croyant qu’ils étaient d’un homme, elle a ordonné de les jeter.
— Mais celui de ce soir ?
— Il est là.
— Donne-le-moi.
Mariette l’apporta.
Florence le prit et le regardant avec complaisance.
— Est-ce que tu ne le trouves pas splendide.
— Pas plus beau que les autres.
— Tu crois ?
— Madame ne les a pas regardés.
— Ah, dit en riant Florence, je ne serai pas si ingrate pour celui-ci. Aide-moi à me déshabiller, Mariette.
— Madame ne va pas le garder dans sa chambre, j’espère.
— Pourquoi pas ?
— Mais, parce qu’il y a un magnolia,