Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/166

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 158 —


était éclairée par une lanterne chinoise. De là, conduisant Florence, elles entrèrent dans la chambre à coucher éclairée, elle, par une lampe en verre de Bohême rose, puis, enfin, la comtesse ouvrit la porte d’une salle à manger éclairant à giorno une table toute dressée.

— Mon cher amour, dit la comtesse, avec votre permission, nous nous servirons nous-mêmes ; je vous dirais bien, je vais garder mon costume de cavalier pour être votre serviteur, mais je crois que cela nous gênerait dans nos agissements. Je vais donc mettre bas cet affreux habit d’homme, et je vais reparaître en tenue de combat. — Voici le cabinet de toilette. Je le crois assez complet pour que vous y trouviez tout ce dont vous pourriez avoir besoin.

Nous connaissons le cabinet de toilette de la comtesse. C’est celui où elle avait fait entrer Violette. Une tablette de marbre blanc, qui régnait tout autour, supportait une collection des plus fines es-