Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 184 —

Florence examina l’objet avec étonnement d’abord, avec curiosité, puis ensuite avec admiration.

Avec étonnement, parce que c’était la première fois qu’elle voyait et touchait un objet de cette espèce.

Avec curiosité, parce qu’elle n’en connaissait pas le mécanisme.

Enfin avec admiration, parce que Florence était artiste avant tout, et que c’était une œuvre d’art.

À la base de la verge, à l’endroit où commençaient les testicules et où l’on distinguait quelques flocons de poils sculptés avec la plus grande finesse, le bijou se dévissait d’une façon presque invisible et montrait en s’ouvrant un mécanisme presque aussi compliqué que celui d’une montre. Il donnait l’impulsion à un piston destiné par un échappement intérieur à lancer une liqueur adoucissante dans le vagin par une petite ouverture imitant l’ouverture naturelle.

Cette liqueur, soit lait, soit eau de guimauve, soit même colle de poisson, subs-