Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 190 —


même sac de velours, une ceinture élastique.

— Viens ici, dit-elle à Florence, avec un frémissement de narines qui prouvait combien elle était excitée par tous ces préparatifs.

— Pourquoi ? demanda Florence effrayée.

— Pour que je fasse de toi un homme.

Florence s’approcha, la comtesse lui passa la ceinture qui fixa sur le pubis le plus gros des godemichés, puis elle lui mit dans la main, le bijou de la Renaissance, préparé avec de la crème tiède ; puis embrassant Florence qui tremblait, en jeune garçon monstrueusement partagé de la nature, elle enleva le couvre-pieds et se jeta à la renverse sur le lit.

Fais ce que je te dirai, dit-elle, et à mesure que je te le dirai.

— Sois tranquille, dit Florence, aussi excitée que la comtesse, tu me dirais de te déchirer que je le ferais.

— La bouche… la bouche…

Florence posa l’amant de Diane de Poi-