Puis à Violette.
— Aimes-tu le thé ?
— Je ne sais pas, je n’en ai jamais bu.
Léonie avait dressé une petite table ; mis dessus un tapis de Turquie, deux fines tasses de porcelaine et un sucrier du Japon.
La crême était dans un petit pot de métal pareil à celui de la théière.
La femme de chambre nous apporta le thé tout préparé dans la théière et de l’eau bouillante dans un savonnier en argent.
— As-tu encore besoin de Léonie ? demandai-je à Violette.
— Pourquoi faire ?
— Pour te déshabiller.
— Oh ! dit-elle, en dénouant sa cordelière, je n’ai que ma robe de chambre et ma chemise.
— Alors nous pouvons la renvoyer ?
— Je crois bien.
— Cela fait que personne ne nous dérangera plus. Et comme elle était sortie, j’allai fermer la porte à clef.
— Alors tu restes, toi ?