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Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/63

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Le Roman de Violette, Bandeau de début de chapitre
Le Roman de Violette, Bandeau de début de chapitre


CHAPITRE IV



L a douleur qu’avait éprouvée la pauvre Violette n’était pas grave ; mais elle était irritante quand elle n’était pas dominée par le plaisir. Je lui recommandai avant de la quitter un bain de son et l’application entre les petites lèvres d’une éponge grosse comme une noix et imprégnée d’une décoction de guimauve.

Il fallut lui expliquer ce que c’étaient que les grandes lèvres et les petites lèvres, besogne charmante pour un professeur et dont à l’aide d’un miroir, de sa bonne volonté et de sa souplesse de reins, je pus faire la démonstration sur elle-même.

Jamais, dans son innocence, Violette n’avait eu l’idée de se regarder et ce