Page:Le Roman du Renart, supplément, 1835.djvu/120

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Vers 2885 :

Si est plus sades à mengier. (98-14, 195 B.)


Vers 2911-14 :

Que que Renars dist la parole
Li Cos eschape, si s’enrôle. (98-14.)


Vers 2918-97 :

Meintenant ses chiens apela,
Et il meismes sailli sus.
El gelinier entre par l’ius.
Si tost com Tiberz l’a véu,
Fui s’en, n’i a plus atendu.
Tout coiement, tout à celée,
Renars est en fuie tournée
Parmi euls ; moult tost l’aperçurent
Li chien, et après lui coururent ;
Mès Renars se met à la fuie,
Et li vileins ses chiens li huie,
Et cil se metent à la trace.
Tibers, qui fu de male estrace,
Sailli hors par le pel froé,
Par là où il estoit entré ;
Renars après lui de randon ;
Mès li chien par le peliçon
L’aerdent, si l’ont geté jus ;
Embedui li saillirent sus ;
Moult l’atoumèrent malement ;
Mès Renars ne fu mie lenz,
Eins se redresce, si s’en fuit :
Ne l’ bailleront huimès, ce cuit.
Fuiant s’en vait sans demourée,
Et li chien font la retournée.