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Il bâti Renart durement,
Sanz nul autre menacement.
Renars fu trestouz esbahiz
Quant Primaus l’ot si envaïz ;
Si li a dit trestot en haut :
Vos avez tort, sire Primaut ;
Sachiez, se m’aviez ocis.
Ces vers sont suivis des trois derniers de la variante du ms. 98-14.
La même variante se retrouve, presque dans les mêmes termes, au ms. 195 B. ; la plus grande différence conasiste dans ces deux vers,
Si l’aura jà moult tost frapé,
Et si l’a moult fort ramprosné.
- qui viennent après le cinquième.
Vers 4709-61 :
Renars li dist : Par sainct Symon,
Ce saura Nobles li Lions
Que tu m’as malmené ici.
Foi que je doi à sainct Remi,
Et Primaus dist isnellement,
Tenés m’amende vistement.
Renars ne volt autre riens née.
Ha, Renart ! fet-il, moult m’agrée.
Vers 4709-65. Le ms. 98-14, après avoir donné les quatre premiers vers de la variante ci-dessus, continue ainsi :
Qui en penra le vengement
Se ne l’ m’amendés hautement.
Primaus ne veult autre rien née :
Renart, fait-il, et moult m’agrée
Que nous acordons demanois ;
Or en venés droit en ces bois,