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Page:Le Roman du Renart, supplément, 1835.djvu/174

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Dès que je vers eux fis m’empointe
Que lors ne s’en tornast fuiant.
Et j’en alai un consiuant
Qui portoit une grant massue,
Devant moy à mes piés le rue,
Et uns autres le pestal liève,
Tel coup m’en donne qu’il me griève
Droitement tout emprès l’oreille,
Qu’il me fist la teste vermeille.
Et li gaignon moult erranment
Me renchaucent hardiement.
Illuecques refui moult batus ;
Mais je me sui tant combatus,
Que nuls d’aux n’ose avant venir ;
Ainsois se sunt mis au fuir,
Et me commencent à huer ;
Et je les pris à eschuer.
Vers le bois commenchai à tendre. (98-14.)


Vers 8711-18 :

Lors n’i ont cure de plaidier ;
As vaignons sont venu aidier,
Et li vaignon tot erramment
M’enchaucent plus hardiement.
Ilueques refui tant batus,
Mais je m’i sui bien combatus,
Que nuis d’iaus n’ose avant venir,
Ains se sont tuit pris au fuir ;
Mais durement m’i ont plaié,
Et li vilain m’ont esmaié,
Qui me coumenchent à huier,
Et je me sui mis au frapier.
Vers… (195 B., 7607-5, 1980.)