Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/116

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oublier cette agréable habitude ? Ne t’inquiète pas de Bibi ; il a encore du foutre dans les couilles pour te satisfaire et moi ensuite… Un homme jeune fort, bien bâti comme lui, puceau de la veille, peut arriver à ses douze coups dans une nuit ; ne lui en demandons que six, il en restera six pour demain.

— Comme tu es instruite, Marietta !…

— Je n’ai pas fait la Putain pour rien ! Je sais à quoi m’en tenir sur la vigueur des hommes. Quand une femme est jeune, jolie bien faite, avec de belles fesses, de beaux tétons bien durs, une langue polissonne, des lèvres sensuelles, et une main habile, exercée à tripoter un vit, à peloter des couilles, elle est toujours certaine de faire rebander le membre qui l’a foutue et refoutue.

— Alors tu penses que ce ne sera pas trop de me faire enculer, de te faire foutre ?…

J’étais descendue du lit, j’embrassais ma bonne, je lui pressais les tétons, je passais la langue sur ses lèvres. De son côté, elle en faisait autant sur moi, elle me tirait les boutons, elle me branlait, elle m’enivrait. Nous polissonnions, lorsque Bibi se réveilla. Pendant qu’il se frottait les yeux, qu’il se détendait les bras, les membres, Marietta jeta tous les coussins par terre, les alignant l’un après l’autre, s’y couchant sur le dos, elle me fit mettre sur elle en sens inverse ; ap-