Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/135

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de nous caresser dans le plus simple appareil et que mon Bibi m’appelait par les plus sales noms, ma mère apparut et se retira immédiatement sans mot dire. Mais le matin elle m’envoya un billet significatif. Elle me disait qu’elle ne pouvait plus habiter une maison que j’avais convertie en bordel ; qu’elle se retirait dans un couvent, m’abandonnant tout ce qu’elle possédait, n’ayant plus besoin de rien.

Étant enfoncée dans le vice comme je l’étais, que me restait-il à faire ?… Quitter le pays…

Je partis pour Londres avec ma bonne, et j’enlevai mon Bibi.